Devis sur demande
ll s’agit d’une méthode de travail obligatoire devenue obligatoire dans tous les établissements d’accueil du jeune enfant, suite à la publication du décret du 30 aout 2021 qui modifie l’article R 2324-37 du code de la santé publique qui consiste à réunir dans un groupe plusieurs pairs, donc des personnes qui ont :
et de les faire travailler ensemble sur une base régulière, sur les situations professionnelles qui les mettent en difficulté ou des situations professionnelles sur lesquelles elles ne sentent pas vraiment à l’aise. Cela peut être des situations où les participants ont envie de progresser individuellement et collectivement.
Ce groupe se réunit régulièrement (1 fois par mois idéalement. 1 fois tous les 2 mois maximum en terme de régularité) et est stable dans le temps en termes de participants. Les échanges sont facilités par un animateur.
Plus précisément selon l’Article R2324-37 du code de la santé publique
Potentiellement, l’analyse des pratiques professionnelles s’adresse à tout le monde. Elle permet au professionnel de se poser à l’intérieur d’un groupe où il se sent en confiance, de partager des situations qui le mettent en difficulté et de pouvoir repartir en ayant pris du recul sur cette difficulté.
Mais l’analyse de pratique même, si elle joue un rôle important notamment quand il s’agit de situations délicates à dénouer ne remplace en aucun cas, ni les réunions d’équipe ni les journées pédagogiques. En ce sens elle est l’un des outils de la réflexivité mais pas le seul.
Le cadre, c’est un ensemble de règles auxquelles sont soumis les participants. Ces règles vont encadrer les échanges. Il s’agit de la confidentialité, règle d’or numéro 1 des séances.
La bienveillance et le non jugement font partie également du cadre, c’est à dire que ce qui est apporté par chaque participant doit être respecté par les autres. Le climat de confiance est condition importante pour l’avancer individuel et collective.
Enfin, il y a la question de l’écoute et de la mobilisation dans l’écoute. L’objectif étant d’essayer pour chaque participant de sortir un peu de son cadre de référence pour essayer de comprendre pourquoi l’autre vit les choses comme ça, pourquoi dans son domaine de référence à lui, c’est ça que provoque cette situation.
C’est une méthodologie de travail qui encadre, qui organise les échanges afin que le groupe ne soit ni un groupe de parole, ni une discussion libre. L’analyse des pratiques professionnelles, c’est un processus de travail sérieux qui permet à chacun de prendre du recul, de réfléchir, de remettre en question et de déterminer les leviers d’action pour progresser.
Il n’y a aucun lien hiérarchique entre l’animateur et les participants. La parole est donc libre.
Dans l’idéal c’est une démarche volontaire.
Plusieurs objectifs à l’analyse de pratique :
Les participants prennent du recul sur leur situation et sur leur vécu. Cela signifie que les situations ne seront plus vécus individuellement mais collectivement dans la pratique courante du métier.
L’analyse de pratique conduit à une remise en question pour chacun, une remise en question, des manières de faire ou des manières de réagir. Ce qui signifie qu’on va pouvoir constater sur la durée une amélioration progressive de la pratique professionnelle elle-même.
C’est une démarche de co-formation. Chacun va apprendre à mieux aider les autres et de cette manière, vous constaterez plus de cohésion collective, mais aussi plus de solidarité.
Cela commence par une situation exposée par l’un des participants. Je pose des questions pour dérouler le récit. Je pose des questions précises sur la situations pour pouvoir mettre en évidence ce qui n’a pas été vu ou qui est apparu comme anodin lors de l’évènement.
Chacun peut ensuite s’exprimer sur la situation de façon constructive et bienveillante. Tout le monde est sur un pied d’égalité. On ne se prononce pas en termes de compétence supposée, de statut ou de place hiérarchique
La personne qui n’est pas concernée par la situation peut se prononcer. Il est très intéressant pour les personnes de partager différentes situations même sans les avoir vécues elles-mêmes. Cela permet d’y réfléchir et d’y être préparer si la situation venait à se représenter ou se présenter pour la première fois à lui.
Enfin, je formule un certain nombre d’hypothèses sur ce qui s’est passé, sur les véritables enjeux au-delà de la situation décrite. Je ne donne aucune solution mais en revanche, grâce à la réflexion qui s'est mis en route, je permet à chaque membre du groupe de trouver ses propres réponses.
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